La théorie du genre

Menace sur notre nation : « la théorie du genre »

MARS 15, 2013   ADMIN

Une idéologie implantée à notre insu d’après le modèle suédois 

Depuis quatre ans déjà, l’idéologie du genre a pris ses marques dans la société française en s’inspirant du modèle suédois de non différentiation des sexes. De nombreux citoyens n’étant pas encore informés de l’infiltration de cette théorie dans l’ensemble de notre système de pensée, il apparaît important de faire le point sur sa définition, sa mise en œuvre et ses dérives. Depuis la rentrée scolaire 2011, cette théorie, qui ne repose sur aucune base scientifique, est enseignée dans les manuels scolaires de Sciences et Vie de la Terre au Lycée.  Elle a servi de fondement au projet de loi sur le mariage des personnes de même sexe et a été prise en compte dans la nouvelle loi sur le harcèlement sexuel. La France ira-t-elle jusqu’à supprimer la référence au pronom « il » ou « elle », comme l’ont fait nos voisins suédois ?

Gommer les différences entre les filles et les garçons dès leur plus jeune âge est le leitmotiv de cette théorie, dont l’enseignement a été imposé par Luc Chatel avec le soutien de  Nicolas Sarkozy. Reprise avec force par notre gouvernement actuel, ce dernier s’est attaqué dès 2013 à la formation des professionnels de la petite enfance pour les sensibiliser à la question. D’après le député Xavier Breton, « Les conséquences qu’elle implique entraînent un tel bouleversement de notre contrat social que les Français sont en droit d’en être informés ».

 L’orientation sexuelle : une gomme illusoire pour effacer les différences sexuelles 

La théorie du genre, démocratisée par la féministe américaine Judith Butler, part du principe que le sexe biologique a une influence déterminante sur la position sociale, plaçant l’homme et la femme dans des métiers et fonctions bien départagés, voire stéréotypés, créant ainsi des inégalités. A titre d’exemple,  le métier de pilote de chasse serait réservé aux hommes, tandis que celui de sage-femme serait réservé aux femmes, comme son nom l’indique.  

Bien que notre société s’attache pourtant à briser ces clichés, notre gouvernement croit trouver dans la suppression de la référence au sexe biologique la solution miracle. C’est dans cet esprit que, pour expérimenter la théorie du genre, la crêche de Bourdarias à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, a supprimé du langage  et des objets  toute référence  à la distinction entre les petites filles et les petits garçons. 

La théorie du genre, une façon bien complexe de lutter contre les inégalités dues au sexe

Pour effacer la référence au sexe biologique, la théorie du genre a créé une nouvelle identité sociale, appelée  « orientation sexuelle ». Celle-ci résulterait d’une construction sociale, et d’un choix de la personne qui ne serait pas déterminé d’après son sexe biologique mais par une multitude de facteurs. Il nous est toutefois difficile de comprendre la façon dont l’orientation sexuelle va supprimer les inégalités sociales. Mais soyons ouverts et tentons de comprendre comment des personnes de sexe masculin pourront intégrer des métiers dits « féminins ». « Je suis né avec un sexe biologique masculin mais j’ai adopté une identité de femme grâce au choix de mon orientation sexuelle. Si certains métiers  « réservés » aux femmes m’étaient jusqu’alors difficilement accessibles en tant qu’homme biologiquement parlant, je pourrai désormais y accéder, forte de ma nouvelle identité ».

L’enseignement de cette théorie fort complexe  nécessitera de l’habilité et beaucoup d’intelligence de la part des professeurs s’ils souhaitent la rendre compréhensible. En tout état de cause, elle ne supprimera  pas la différence entre les sexes puisqu’elle va la recréer autrement. En effet, si nous suivons le raisonnement de l’orientation sexuelle jusqu’au bout, nous nous retrouverons à devoir distinguer les personnes d’orientation sexuelle femme de celles ayant choisi une orientation sexuelle homme. Les inégalités disparaîtront-elles pour autant ?

La théorie du genre : un danger pour nos enfants

S’il est important de lutter contre les stéréotypes, il n’en reste pas moins que la solution préconisée par la théorie du genre risque de perturber tout le corps social et en premier lieu nos enfants pour qui la complémentarité naturelle des sexes est un repère majeur. Rappelons que cette théorie recommande de supprimer toute référence à l’identité biologique dès le plus jeune âge de la personne afin de ne pas influencer sa future identité. De multiples interrogations surgissent. Quelle sera l’attitude de nos enfants en classe de maternelle devant une maîtresse biologiquement femme  mais d’orientation sexuelle homme ? Comment l’appelleront t-ils ? Ne seront-ils pas eux-mêmes perturbés par cette dualité ? Quelle sera l’identité d’un enfant ? Comment vivre la dualité entre mon sexe biologique et une orientation sexuelle différente ?

L’histoire tragique du petit Bruce, devenu Brenda et élevé comme une fille, témoigne des ravages causés par les tenants de la théorie du genre (cliquer sur la phrase en couleur pour plus de détails). En permettant des « expérimentations » sur ce qui relève de l’identité, laquelle devrait rester immuable, sauf en cas de circonstances exceptionnelles, la théorie du genre est dangereuse et pernicieuse. Elle incite la personne à vivre une dissociation risquée. Dans l’hypothèse où un adolescent serait attiré par une personne du même sexe que le sien, ne pourrions-nous pas, dans un premier temps, l’inviter à reconquérir la part de féminité ou de virilité qu’il aurait perdue en raison des aléas de la vie (éducation, traumatismes, ressentis ou vécus contrariés etc…) plutôt que de l’inciter à suivre sa tendance ? Une telle solution l’aiderait à trouver l’unité, à se réconcilier avec lui-même et ainsi avec le mystère de la création.

L’alternative à la théorie du genre

L’altérité des sexes est un des fondements de notre contrat social. Elle est nécessaire pour la construction de nos enfants en recherche d’identification. Pour lutter contre les inégalités dues au sexe biologique, était-il vraiment  nécessaire de prévoir des quotas, ou de passer par le truchement complexe de l’orientation sexuelle ? Ne serait-il pas plus simple de développer une politique de lutte contre les stéréotypes en mettant l’accent sur l’attrait de chaque métier pour les deux sexes ? Le citoyen en profiterait, notamment dans le domaine médical ou de l’aide à la personne, dès lors qu’il aurait la liberté de choisir celui ou celle qui lui prodiguera des soins. Cette  sensibilisation par l’information permettra un changement des mentalités pour une plus grande liberté de chacun et un plus grand respect de la différence, auxquels est très attaché le Parti Républicain Chrétien.

Nous sommes tous d’accord avec le fait que rien n’empêchera un petit garçon de jouer à la dînette ou une petite fille de s’amuser avec des voitures dès l’instant où chacun conserve son identité biologique. Cette maxime est cependant sévèrement mise en péril car  la pression du système est de plus en plus forte pour ôter tout regard des parents sur l’éducation de leur enfants. Rejoignons le Parti Républicain Chrétien afin de construire ensemble une alternative à ce système.

Ensemble, changeons les cœurs pour changer la nation.

Emmanuelle Giovannoni